je vous explique:
dans les travaux de la ZAC de la Minais (création d'un écoquartier de 1100 logements dans un tissus péri-urbain dispersé), il y a forcément des adaptations sur le réseau de collecte des eaux usées.
Ici, les travaux ont été organisés par la SELA , l'entreprise EUROVIA a donc installé le réseau prévus soient des canalisations de (au moins) 40 cm (de diamètre) enterrées à environ 4m de profondeur.
Pas de commentaires, malgré les doutes exprimés, les services de la communauté urbaine de Nantes, la préfecture (loi sur l'eau) ont validé l'opération et annoncé que tout était vérifié; on ne peut pas contester, on a affaire à des professionnels sérieux, soucieux des deniers publics.
Pas de pot, il s'avère que le débit dans le réseau (simple visualisation dans un des nombreux regards) paraît anormalement élévé compte tenu des zones collectées en amont. Cette situation a été remontée aux services techniques de la mairie, puis (je suppose) aux services techniques de la CUN (pôle de l'aubinière) responsable du secteur, en août 2008.
Lors de la réunion d'information du 18 octobre 2008 organisée par la mairie de Ste-luce avec la SEAL et la CUN, en réponse aux questions insistantes sur ce sujet (s'il n'y a pas de question, le sujet n'est pas abordé), on a pu savoir que finalement les buses en profondeur (4m je le rappelle) ont peut être été abîmée , et que des infiltrations de la nappe phréatique apportent de l"eau dans le réseau d'eaux usées.
Aujourd'hui samedi 15 novembre rien n'a changé.
Donc quelle confiance pouvons-nous accorder
- à la société Eurovia qui réalise les travaux,
- à la SELA maître d'oeuvre de la ZAC de la Minais qui a planifiée, et organisé les travaux,
- à la mairie, qui collecte les impôts et subira le budget de la ZAC.
- à la Communauté urbaine , garante de la collecte des eaux usées et des contrôles
- la nappe phréatique est durablemant abaissée, avec conséquence probable sur la végétation, les puits.
- on accélère la collecte et le drainage de nappes d'eau superficielles, vers la Loire, --> augmentation des risques d'inondation, et assèchement des zones concernées par le drainage
- et augmentation du volume traité par les usines d'assainissement dont les coût est assumé par la collectivité (CUN)
Bref calcul du volume d'eau ainsi collecté à tort : soit un débit de 5 litre par secondes, cela donne par jour 432 000 litres ou plutôt 432 m3 ( 5*60*60*24 ), pour 100 jour (au moins) que cela dure cela fait 43 200 m3
Sur les 46 millions de m3 par an traités par Nantes Métropole, cela réprésente 1/1000 une goutte d'eau. Sachant que les dépenses d'assainissement de Nantes Métrolpole sont de 65 millions d'euros pour 2007, cela représente 65 000 € dépensés pour rien (à ce jour).
Le problème est donc connu, identifié depuis au moins 1 mois, il coûte quand même quelque chose comme 650 € par jour à la communauté.
Que fait la SELA pour faire réparer ?
Et surtout que fait Nantes Métropole ? Pourquoi se moque-t'elle de nos impôts de cette façon ?
Que fait la SELA pour faire réparer ?
Et surtout que fait Nantes Métropole ? Pourquoi se moque-t'elle de nos impôts de cette façon ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire