Je m'explique: la SELA est l'aménageur de la ZAC disons que rien de ce qui se fait, n'est inconnu de la SELA, les intervenants connus sont
- M BABU ( je ne sais pas quel grade, disons grand-chef au moins sur la ZAC)
- Y STEFF achitecte pourla SELA (cabinet AUP)
- xx coodinateur des travaux pour Eurovia (je n'ai pas son nom, c'est mieux pour lui, car sa "coordination" des travaux dans la ZAC de la Minais, n'est vraiment pas une bonne pub pour lui)
Vu du quartier, on se demande s'ils connaissent quelque chose du terrain.
- Passons sur la suprême indifférence dans laquelle ils tiennent les habitants du secteurs.
- Passons aussi sur les inepties conçues par leurs architectes (concentrations d'habitation, concepts stupides, vues irréalistes) obnubilés par leur image, leur désir de rester dans l'histoire (on verra ce que leur réserve l'histoire: voir la destruction de tours à Malakoff p.e.).
- Passons aussi sur toutes les cochonneries qui se sont faites sous leur contrôle (pollution, dégradation, brûlage).
- et bien d'autre encore
On peut penser que la rue Scribe est trop loin de la Minais pour venir sur le terrain, peut-être tout simplement qu'ils n'ont pas de bottes.
Mais ce n'est pas le sujet du jour.
Aujourd'hui, on parle de la nature, la vraie.
Comment ces apprentis aménageurs peuvent-ils dédaigner autant la vie, comment peuvent-ils ignorer à ce point, la force de l'eau ?
Ils ont tracé des plans avec sous-sols, canalisations etc... alors que l'on est dans la vallée de la Loire.
Ils disent que l'eau souterraine est en nappe, c'est peut être vrai en vue macroscopique, c'est probablement ce que l'on apprend à l'école ou ce qu'on leur a dit. Sur le terrain, c'est plutôt une circulation en filons souterrains dans les lits de gravier intercalés dans les alluvions plutôt argileuses.
Quand bien même, tout leur aménagement en matière d'hydrologique est fait en dépit du bon sens et en dépit des règles actuelles (prévention , protection, écologie). En bref, ça date, ça doit dater des années 60, comme la SELA, les régles d'aménagement doivent être inscrites dans leurs statuts, "on ne change pas une équipe qui gagne" comme on pourrait dire dans le quartier Malakoff.
Quelques exemples:
- canalisations profondes largement surdimensionnées afin d'accélerer l'évacuation de l'eau et le drainage des nappes phréatiques
- creusements de sous-sols profonds et drainage le long des sous-sols, alors qu'il suffirait d'étanchéifier
- densification des constructions, création de sous-sols bétonnés (il parait que c'est une demande des écolos), ce qui crée d'immenses surfaces imperméables
- création d'un prétendu bassin de recueil des eaux de pluie et de ruissellemment qui ne captera que peut être 10% de la surface de la ZAC; ce bassin est d'ailleurs présenté comme un étang qui sera toujours plein: alors à quoi ça servira ?
- etc...
Que fait-on la protection de l'eau (de surface et souterraine), des recommandations de ralentir la concentration de l'eau afin de réduire les risques d'inondation, de la gestion des eaux de ruissellement, des possibilité de receuillir les eaux de pluie?
En photo quelques états des lieux après une petite pluie de 20 mm en une dizaine d'heures, qu'est ce ça donnera lors de la pluie décennale ?
Ce qui est rassurant, c'est que l'eau, un jour, reprendra ses droits, mais cela peut être long, les dégats et conséquences se seront faits durement sentir (assèchement, sur-consommation d'eau, détérioration du paysage puis inondation, remplissage des sous-sols) pour les habitants du secteur et que entre-temps ceux qui ont conçu cet aménagement et ceux qui tournent autour auront ramassé leur pactole et s'en laveront les mains. Il ne restera plus aux propriétaires qu'à mettre en place des solutions coûteuses et peu écologiques, aux locataires, à assumer les dégats et à la collectivité publique, à prendre en charge (comme d'habitude) les conséquences négatives de la recherche de profit massif et rapide pour quelques uns, en jurant une fois de plus "qu'on ne l'y reprendrait plus".
Et dire que c'est un éco-quartier !
correction du 21 décembre 2008.
En fait, j'ai peut être écrit trop vite sur ce sujet: le dimanche suivant, une semaine après, presque toute l'eau était évacuée, il ne restait que quelques trous remplis d'eau qu'il ne sera pas difficile de pomper au moment opportun.
Sachant que jusqu'à une date récente, dans ce secteur de Sainte-Luce, il était interdit de construire sur sous-sol, et comme les conditions hydrologiques n'ont pas changé, nos aménageurs ont sans doute pris toutes les précautions pour protéger la nappe d'eau et les constructions.
Désolé de cette correction, voilà ce qui arrive quand on n'a que les observations du terrain, on n'a pas la vision de tout ce qui se passe, ni la cohérence d'ensemble.
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