La Minais : cités fantômes cherchent habitants...
La Minais, 10 km à l'est de Nantes. Un ouvrier s'affaire. Les grues surplombent des grappes d'immeubles inoccupés. : Ouest-France
A l'est de Nantes, La Minais, ville-dortoir quasiment vide, est une caricature des excès auxquels a conduit la frénésie de l'immobilier.
Sainte-Luce.De notre envoyé spécial
À 10 km de Nantes, à droite de l'autoroute quand on file vers Angers, une ville nouvelle étale des groupes d'immeubles, gris comme la terre d'Armorique. Bienvenue à La Minais, cité fantôme née de la folie de construire qui a saisi la Loitr-Atlantique ces dernières années. Ici, au milieu de nulle part, un promoteur (un maire) a eu l'idée de faire pousser plusieurs milliers de logements, dont 10 % sont aujourd'hui habités.
Le terrain n'était pas constructible. Une gigantesque décharge de plastique maraîcher usagé s'étend sur plusieurs hectares, à quelques centaines de mètres des tours. Il n'existe pas de bretelle d'accès depuis la quatre-voies. L'eau manquait. Qu'importe. Le chantier a démarré.
Dix ans de fièvre
Visiter La Minais, c'est comme se balader dans un stade avant un match. Au bas d'un immeuble, deux gosses jouent au ballon près de balançoires qui n'ont jamais servi. Les rues sont désertes, les commerces absents. Et, malgré le soleil, il règne une ambiance lugubre.
La Minais est l'exemple ultime de la spéculation qui a régné pendant ces dix ans de fièvre, quand les fondamentaux de l'urbanisme étaient relégués au rayon des accessoires. Sur la côte, près des villes... Partout en France, on a fait tourner les bétonnières..
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Cela suffit, c'est du caviardage d'un article paru dans Ouest-France le 4 mars 2009: vous pourrez le lire intégralement à l'adresse suivante
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Espagne-cites-fantomes-cherchent-habitants...-_3637-846476_actu.Htm
ci après la partie originale correspondant au texte ci-dessus
mercredi 04 mars 2009
Espagne : cités fantômes cherchent habitants...
Ouest-France
Seseña, 30 km au sud de Madrid. Un ouvrier s'affaire. Les grues surplombent des grappes d'immeubles inoccupés. : Ouest-France
Au sud de Madrid, Seseña, ville-dortoir quasiment vide, est une caricature des excèsauxquels a conduit la frénésie de l'immobilier.
Madrid.De notre envoyé spécial
À 30 km de Madrid, à gauche de l'autoroute quand on file vers Aranjuez, une ville nouvelle étale des groupes d'immeubles, ocres comme la terre de Castille. Bienvenue à Seseña, cité fantôme née de la folie de construire qui a saisi l'Espagne ces dernières années. Ici, au milieu de nulle part, un promoteur a eu l'idée de faire pousser plusieurs milliers de logements, dont 10 % sont aujourd'hui habités.
Le terrain n'était pas constructible. Une gigantesque décharge de pneus usagés s'étend sur plusieurs hectares, à quelques centaines de mètres des tours. Il n'existe pas de bretelle d'accès depuis la quatre-voies. L'eau manquait. Qu'importe. Le chantier a démarré.
Dix ans de fièvre
Visiter Seseña, c'est comme se balader dans un stade avant un match. Au bas d'un immeuble, deux gosses jouent au ballon près de balançoires qui n'ont jamais servi. Les rues sont désertes, les commerces absents. Et, malgré le soleil, il règne une ambiance lugubre.
Seseña est l'exemple ultime de la spéculation qui a régné pendant ces dix ans de fièvre, quand les fondamentaux de l'urbanisme étaient relégués au rayon des accessoires. Sur la côte, près des villes... Partout en Espagne, on a fait tourner les bétonnières
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