Aujourd'hui, je vais vous parler de choses gaies.
C'est vrai, j'aurai pu parler de cette entreprise sur le chantier Lamotte qui a encore fait travailler ses ouvriers après 22h, ce jeudi 6 novembre.
Ou, de cette autre entreprise sur le chantier Bouygues, qui, telle Pénélope, fait et défait ses murs de bétons, ce qui ne serait pas grave en soi, surtout en cette période de crise dans la construction, mais il y a problème:
- en fin de compte, c'est nous, contribuables, qui payons ça.
- les ouvriers qui défont ces pans de mur, utilisent des marteaux-piqueurs au niveaux de leurs oreilles, et des ponceuses au dessus du visage, sans protections, (alors que je passais dans la rue, à 8 mètres, j'étais gêné par le bruit et la poussière).
Mais revenons, à notre entreprise très attentionnée pour ses salariés, je veux parler de Eurovia: pour ne pas laisser la monotonie s'installer chez ses ouvriers, cette entreprise leur propose un jeu, je crois que cela s'appelle le chat et la souris: on la cherche à un endroit, pas de chance, elle n'est pas là, déjà à un autre endroit, et ainsi de suite; elle commence un chantier, le laisse ouvert, on s'attend à ce qu'elle reprenne à cet endroit, mais zutte, elle est à un autre endroit.
Jamais de monotonie, je ne sais pas comment ils font, peut-être un tirage au sort le matin en arrivant au boulot... qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui, tiens on pourrait faire un trou là-bas, ou poser deux buses ici...
Ce qui est bien, c'est qu'ils font jouer aussi les riverains. exemple sur la photo, pour sortir de chez soi, il faut sauter, trous et bosses et blocs de béton de trottoir, pour sortir la voiture, ce n'était pas possible .
Juste une petite chose, c'est que ces jeux sont quand même un peu dangereux, la voie en question (rue de la gare) est ouverte à toute circulation, pas de protection de chantier dans la soirée et nuit du jeudi 6 au vendredi 7 novembre. Que se passerait-il si un riverain se blesse au sortir de sa maison ? Que se passerait-il si un cycliste glisse dans ces ornières ?
Qui est responsable en cas d'accident: la SELA, Eurovia ou le maire ?
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