jeudi 22 août 2013

La chaufferie-bois une idée pas si écologique que ça: importation de granulé de bois des Etats-Unis

ci-après un article publié à l'origine par le Wall Street Journal, repris par Courrier International.


"ENVIRONNEMENT Main basse sur les granulés de bois

En France
Entre 2004 et 2008, la production de granulés de bois est passée de 2,5 à 6  millions de tonnes en Europe, et de 45 000 à plus de 200 000 tonnes en France, selon l’Office national des forêts (ONF). La plus grosse usine du pays, inaugurée fin 2008 en Auvergne, a une capacité annuelle de 80 000 tonnes. L’Hexagone reste très en retard sur les pays scandinaves en matière de valorisation des déchets de bois.
Outre le vent et le soleil, une autre source d’énergie renouvelable est en plein développement : l’humble granulé de bois. Les groupes énergétiques européens s’arrachent ce produit pour le brûler, au même titre que le charbon, dans leurs centrales thermiques. Du reste, un marché mondial commence à se former pour satisfaire leur appétit croissant, et le sud-est des Etats-Unis fait tout pour en profiter. En Floride, dans l’Alabama et dans l’Arkansas, les usines de granulés poussent comme des champignons."

==> suite dans l'article 

On y apprend que l'Union Européenne importait en 2009,  66 M d'Euros de granulés de bois et autres combustibles  à base de bois,  beaucoup des Etats-Unis contents de cette aubaine, mais aussi d'Australie, du Viet-Nam.
Que le bois est devenu une source de spéculation internationale, qu'il est même devenu , un temps, plus cher que le fioul. (ils vont être contents les consommateurs obligés)
 A vous de vous faire une idée à lire cet article.


bon cela ne concerne par la Chaufferie de la Minais car à la Minais on aura des copeaux de bois mais pas des granulés, enfin c'est comme si on faisait la différence entre l'essence vendue en bidon de 2 litres et celle vendue en bidon de 5 litres.

Avec cette décision idéologique de faire coûte que coûte  une chaudière à bois au milieu des habitations, dans un  département peu boisé, on va dans le mur.
A la Minais, on aura d'ici peu, la laideur d'un bâtiment industriel en pleine ZAC, un coût de fonctionnement qu'il faudra bien assumer par la collectivité, et la honte de l'écologie.
Merci qui ?

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